⊹ be careful of the curse that falls on young lovers

détruire tout espoir, briser toute pensée et remodeler le monde à sa façon.

« J’vous présente Charles, c’est mon copain. » Seize heure, tes parents, thé en main, salue le jeune homme avec un petit sourire gêné, ayant cru à une stupide plaisanterie de la part de toi, leur fils. Tu ne savais que ce ne serait pas une tache aisée, et pourtant, cela faisait depuis quelques mois que tu te sentais en parfaite harmonie avec Charles, ton premier petit-ami et tu voulais naturellement le présenter à tes parents. Le parcours du combattant s'était ainsi présenté dans ta tête, tu ne savais même pas comment ils digéreraient la nouvelle mais sûrement pas d'une bonne manière. Inspirant profondément, tu fixais tes parents avant d'approfondir tes précédentes paroles « J'aime les garçons, et Charles, c'est mon mec. » La tasse en porcelaine qui tombe à terre et se brise en mille morceaux, la main qui tremble et tu sais que ta mère est au bord de l'évanouissement. Ton père durcit son regard et tu comprends que tu n'es plus le bienvenue et qu'il ne veut plus te voir, tel un digne scénario de série télévisée. Tu sens la main de Charles qui s'aggripe à la tienne pour t'inciter à fuir avec lui et tu te résouts à le suivre, sans aucun mot. Ca sera dur pendant quelques temps mais point impossible, tu connais trop tes parents pour qu'ils te renient à cause d'un simple choix d'orientation sexuelle. Pourtant, tu te doutais qu'ils se convaincraient à eux-même qu'il s'agit seulement d'une passade et que tu recouvrerais la raison vite. Une trentaine de minutes plus tard, tu te retrouves dans la chambre de ton petit-ami, tes yeux mouillés par les nombreuses larmes qui s'étaient déversés sur tes joues. Tu n'étais pas du genre à pleurer mais là, tu avais faibli avec ta mère assommée et ton père en colère. Avec un petit sourire triste, tu accueilles les lèvres de ton compagnon, tu sais ce qu'il veut, comme toujours en fait, et lentement, tu te dévêtis de ton haut. It t'aide à enlever ton bas, ainsi que ton sous-vêtement. Vous êtes jeunes, les hormones en chaleur, et puis, tu te sens faible en ce moment, tu as besoin d'une consolation. Tout ce malheur était une passade et lui, il était là pour te procurer du plaisir durant des mois jusqu'à ce que tu te rends comptes de quelque chose. Ton malheur, c'était une passade, et Charles, c'était aussi une passade. Pourtant, tu ne perds pas espoir, à t'inscrire dans une faculté afin d'accéder au métier qui te fait rêver et tu sais que tu étais au début de ta vie, les relations, tu en aurais des tas mais tu n'en voudrais qu'une seule.

Sawyer Davis a écrit:

ah, tu vois, c'est ça la solidarité féminine !
*fuit très loin*

Entre femmes, on se soutient